En l’absence d’un droit spatial, un risque accru d’un « big bang orbital »
Si l’exploration de Mars est au cœur de l’actualité spatiale récente, la multiplication des missions scientifiques vers la planète rouge, ainsi que vers la lune, démontre le renouveau de l’intérêt pour l’espace extra-atmosphérique. Intérêt scientifique, voir économique, pour les corps célestes, mais également plus stratégiques pour l’espace extra-atmosphérique à proximité immédiate de la terre. L’espace est plus ou moins réglementé par des traités qui datent des années 1960 et 1970 tandis que les acteurs spatiaux rencontrent aujourd’hui des difficultés pour définir les bases d’un droit spatial, ce qui alimente une délicate compétition entre eux. Brève histoire de la régulation spatiale…. Malgré la volonté des Nations unies qui, par la résolution PAROS (Prevention of an Arms Race in Outer Space) votée en 1981, cherchaient à redéfinir les traités qui encadrent encore aujourd’hui la conduite des activités humaines dans l’espace extra-atmosphérique, ou celle de l’Union européenne et de son code de conduite