ASEF

Changement de direction à l’ASEF

Le directeur par intérim, le chinois Sun Xiangyang, va être remplacé d’ici quelques mois par le japonais M. Morikawa assisté par l’espagnol Faber. Ils auront pour tâche, comme leur prédécesseur, de mettre en pratique les orientations définies par le Board of governor, les représentants des États membres de l’ASEM. Plus de détails sur : https://asef.org/images/news/Press%20Release%20-%20ASEFs%20New%20Leadership%202020.pdf Et sur le fonctionnement de l’ASEF : https://www.asef.org/about/organisation

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La politique étrangère et de sécurité commune et l’Asie : l’ère de l’apprentissage pour la diplomatie européenne ? 1991-2011

Mûri par l’histoire européenne, la pensée kantienne et l’esprit de la Société des Nations, le projet européen avait pour ambition de mettre au cœur du système mondial le respect du droit international. En opposition à la pensée hobbesienne et l’équilibre des forces responsables de nombreux conflits, les pères fondateurs prônaient alors la concertation avec comme premier modèle, la réconciliation franco-allemande. Néanmoins, emprisonnée dans la bipolarité avec le Rideau de fer comme frontière orientale, l’Europe de l’Ouest composera avec la guerre froide et un nouvel équilibre de la terreur. La construction et l’intégration européenne devront s’accommoder de cet état de fait et c’est par l’économie qu’elles débuteront avec la constitution de la première institution supranationale, la Communauté européenne du charbon et de l’acier en 1951. Cette Europe divisée était alors au centre de l’affrontement idéologique tandis que des régions périphériques, comme l’Afrique et l’Asie, étaient plongées dans des processus de décolonisation

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Inde et Chine en Afrique

La BRI en Afrique, un nouvel investissement au Zimbabwe

Focus sur la construction par la Chine d’une centrale électrique thermique au Zimbabwe et ce malgré l’engagement d’une Belt Road Initiative respectueuse de l’environnement dans l’esprit de l’accord de Paris. Si Pékin lutte contre la pollution en développant les énergies renouvelables en Chine, la BRI prévoit en Afrique la construction de treize centrales à charbon, dont celle située à Sengwa au Zimbabwe pour un investissement de 3 milliards de dollars. Entre la nécessité pour le gouvernement local d’assurer l’approvisionnement énergétique et la société civile qui s’inquiète de l’impact de cet investissement sur les générations futures, l’investissement chinois, sous forme de prêt, soulève de nombreuses questions. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/china-green-promise-africa-case-zimbabwe-sengwa-coal-power-plant-67578/

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Industrie de défense asiatique

Une augmentation sous contrainte des FDI dans l’industrie de défense indienne

En lien avec le projet de réforme de l’industrie de défense indienne, la question des investissements étrangers et des partenariats formés avec des entreprises étrangères. En prenant l’exemple du programme 75I qui doit permettre de produire localement 6 sous-marins diesels-électriques, l’article soulève la dichotomie entre les FDI autorisés à hauteur de 74% mais toujours plafonnés à 49% dans les secteurs stratégiques. La synergie entre les compagnies indiennes comme Mazagon Dock Limited ou L&T [1]https://www.lntshipbuilding.com/et les entreprises étrangères sélectionnées qui formeraient des joint-ventures pourrait ne pas suffire aux succès des programmes, et ce malgré les transferts de technologie. En effet, en cas de joint-ventures réussies, elles ne seraient pas nécessairement éligibles à des commandes de l’État indien du fait des restrictions imposées par la loi. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/indias-strategic-partnership-policy-is-counter-productive-in-its-current-form-67511/ Références[+] Références ↑1 https://www.lntshipbuilding.com/

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Forces armées asiatiques

La marine indienne face aux restrictions budgétaires

A l’heure du Covid-19 et des difficultés économiques, le Chef d’État-major de l’armée indienne a indiqué que l’Indian Navy allait devoir choisir entre deux priorités, le renforcement de l’arme sous-marine ou l’acquisition de porte-avions, dont le Vishal de 65000 tonnes. La marine indienne ayant besoin de trois porte-avions, l’article met en balance les couts engendrés et surtout l’intérêt stratégique de chacune des armes, les deux étant néanmoins essentielles pour la défense du pays. D’un côté les 7 milliards prévus pour le programme P75I de la classe Kalvari ou les 7 milliards de dollars, sans les aéronefs, pour le Vishal. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/future-of-indian-defence-and-the-role-of-aircraft-carriers-67501/

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Tensions sino-indiennes

Rencontre entre militaires indien et chinois sur la LAC

La rencontre entre les commandants militaires indien et chinois des districts concernés par les tensions sur la frontière des derniers mois n’a pas eu le résultat escompté, une feuille de route vers la désescalade. C’est même, selon l’article qui en retrace l’histoire, une sérieuse brèche dans les Conficence Buildings Measures mises en place en 1993 et qui remet en cause une nouvelle fois la perception réciproque de la Line of Actual Control. Malgré des reculs de quelques kilomètres par endroit, les tensions ne s’apaisent pas. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/research/indo-china-row-signals-breakdown-of-confidence-building-measures-67469/

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Inde et Chine en Asie du Sud

La Belt Road Initiative au Sri Lanka

Émanant du portail officiel de l’OBOR, une présentation des projets de la BRI ainsi qu’un rappel des relations commerciales entre la Chine et le Sri Lanka. Le projet controversé du port d’Hambantota n’est qu’un des éléments que la BRI et ses prêts financent sur l’ile. Développement du réseau routier, de l’aéroport, implantation de centrales thermiques ou d’un centre financier à Colombo font également partie de l’OBOR sur l’ile. Plus de détails sur : https://www.oboreurope.com/fr/relations-sri-lanka-chine-bri/

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Inde et Chine en Asie du Sud

Nuages sur le partage des eaux entre Delhi et Dacca

Déjà affecté par les effets du réchauffement climatique (montée du niveau de la mer et cyclones plus dévastateurs), le Bangladesh doit aussi se préoccuper du partage des eaux. Construit en 1975, le barrage de Farakka sur le Gange en Inde avait pour objectif de désensabler le port de Kolkata, mais il a eu pour effet collatéral de réduire l’apport en eau douce pour Dacca ainsi que le flot de sédiments qui forment ses deltas. Un accord entre l’Inde et le Bangladesh en 1996 prévoyait de maintenir un flux plus régulier, mais il ne tenait pas compte des sédiments dont les deltas du Bangladesh avaient besoin. De plus, l’accumulation des sédiments serait la cause des graves inondations que subit l’État indien du Bihar. Conclu pour trente ans, l’accord doit être renouvelé en 2026, tiendra-t-il compte de la question des sédiments ? Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/delta-under-siege-towards-the-2026-ganges-water-sharing-agreement-67212/

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Relations bilatérales

La diplomatie indienne cherche à renforcer ses partenariats dans le contexte des tensions avec la Chine

Parallèlement au redéploiement de ses troupes, de la frontière pakistanaise vers la zone du Ladakh, l’Inde s’active sur la scène diplomatique. Cherchant l’appui de l’administration Trump, Delhi soutient les propositions américaines d’une réforme de l’OMS et d’un G7 élargis à la Russie, l’Australie, la Corée du Sud et l’Inde tout en excluant la Chine. Elle s’immisce également dans l’épineux problème taïwanais en envoyant pour la première fois, même virtuellement, deux représentants officiels, membres du parlement, à l’investiture du président. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/research/india-expands-diplomatic-efforts-amid-border-standoff-china-67365/

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Inde et Chine en Asie du Sud-Est

L’ASEAN et la carte chinoise

Alors que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’ASEAN depuis mars en détrônant l’UE, l’affaire n’est pas qu’économique. Dans le contexte des tensions entre Washington et Pékin, les pays membres de l’ASEAN ont pu profiter des délocalisations orchestrées par les compagnies étrangères quittant le territoire chinois. Mais devant la poursuite des tensions et les ambitions affichées de chacune des parties, la position des pays de l’ASEAN peut vite être délicate. Être le premier partenaire commercial de la Chine peut donner à l’ASEAN une position stratégique d’autant qu’elle fut parmi les premiers à collaborer avec Pékin pour lutter contre le Covid-19. Dès février, un sommet ASEAN Chine fut organisé tandis que de l’équipement médical était acheminé vers Wuhan en provenance de la Malaisie, des Philippines, du Vietnam, de l’Indonésie, de la Thaïlande et de Singapour. Mais elle doit aussi compter avec les États-Unis…. Plus de détails sur : https://thediplomat.com/2020/06/asean-must-make-the-best-of-its-new-centrality-in-chinas-diplomacy/

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