Alors que Delhi milite depuis plusieurs années pour une réforme du Fond Monétaire international et l’accroissement des réserves de DTS afin de favoriser la stabilité en cas de crise, elle s’est opposée en avril à une augmentation des DTS pour un montant de 500 milliards de dollars.
Lorsqu’un pays détient des DTS, cela lui octroie des droits de vote en proportion. Lors de la crise de 2008, une augmentation des DTS avait été décidée, mais acceptée seulement en 2015 par le Congrès américain. Cela avait permis à l’Inde d’augmenter ses droits de vote. Aussi, son refus est surprenant, mais il peut être motivé par plusieurs facteurs.
En période de confinement et d’inquiétudes budgétaires, acheter des droits n’aurait pas été une possibilité pour beaucoup de pays. Cela aurait certainement diminué le pourcentage des droits de vote des États-Unis tout en augmentant ceux de Pékin…
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