Déjà affecté par les effets du réchauffement climatique (montée du niveau de la mer et cyclones plus dévastateurs), le Bangladesh doit aussi se préoccuper du partage des eaux. Construit en 1975, le barrage de Farakka sur le Gange en Inde avait pour objectif de désensabler le port de Kolkata, mais il a eu pour effet collatéral de réduire l’apport en eau douce pour Dacca ainsi que le flot de sédiments qui forment ses deltas. Un accord entre l’Inde et le Bangladesh en 1996 prévoyait de maintenir un flux plus régulier, mais il ne tenait pas compte des sédiments dont les deltas du Bangladesh avaient besoin. De plus, l’accumulation des sédiments serait la cause des graves inondations que subit l’État indien du Bihar. Conclu pour trente ans, l’accord doit être renouvelé en 2026, tiendra-t-il compte de la question des sédiments ?
Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/delta-under-siege-towards-the-2026-ganges-water-sharing-agreement-67212/